Candide au pays de l'or. Belliou est le portrait type de ces 200.000 hommes qui affrontent le Klondike. Il devra parcourir un long et tortueux chemin avant de parvenir à cultiver son jardin. Il va connaître les pires catastrophes et quoi qu'il entreprenne, qu'il avance ou qu'il recule, il se retrouvera toujours à la même place...
En dépeignant la personnalité de son héros, J. London nous livre une belle leçon d'humanité. Il démontre la vertu de l'énergie, de l'optimisme et de l'effort. C'est une belle illustration de la richesse intérieure des hommes et de l'effort au service de la solidarité. Même s'il idéalise un peu trop cette tranche de vie, on doit se souvenir que J. London a vécu la ruée vers le Klondike d'où il est revenu malade avec $4,25 en poche.
On peut se remémorer les épisodes de deux manières distinctes : s'acharner à conserver une certaine amertume ou décider, avec sagesse et sérénité, de ne conserver que les bonnes choses et de se réconcilier avec la vie.